Dimanche à partir de 14 heures aura lieu la course féminine, dont une Belge, Lotte Kopecky, est encore une fois parmi les prétendantes à la médaille d'or et fait même figure de grande favorite pour de nombreux d'observateurs. Les trois représentantes françaises que sont Audrey Cordon-Ragot, Juliette Labous et Victoire Berteau tenteront quant à elles d'imiter Valentin Madouas et Christophe Laporte ! Ce direct, conclu par le triomphe de Remco Evenepoel devant les deux Français, est maintenant terminé. Merci de nous avoir suivis et à très vite !

INCREDIBLE VICTORY! It’s #gold for Belgium!

Congratulations to Remco Evenepoel who takes victory in the cycling men’s road race. ‍️

He’s made Olympic history as the first male athlete to take gold in both the time trial and road race at the same Olympics. @teambelgium |… pic.twitter.com/iuMZlymRn7

— The Olympic Games (@Olympics) August 3, 2024

Pour l'équipe de France, bien sûr, qui, à l'instant où ces lignes sont écrites, en compte 40 tout rond dont 11 en or qui la placent à la quatrième place provisoire de ces Jeux derrière la Chine, l'Australie et les États-Unis.

VALENTIN et CHRISTOPHE 2 et 3 BRAVO ! https://t.co/ePWMWWSw31

— Tour de France™ (@LeTour) August 3, 2024

Remco Evenepoel

Your @Paris2024 Men’s #CyclingRoad Olympic Champion #Cycling #OlympicCycling #Paris2024 pic.twitter.com/PG2eXQAK0R

— UCI (@UCI_cycling) August 3, 2024

Encore dans le coup pour un éventuel podium dans la dernière montée de la butte Montmartre, même si ses chances étaient sans doute faibles, le troisième coureur français, Julian Alaphilippe, a terminé aux portes du top 10. Il a devancé sur la ligne Mathieu Van der Poel et Tom Pidcock.

Après un regroupement en toute fin de course, Attila Valter (Hongrie) a surgi de nulle part pour prendre la quatrième place devant Toms Skujins (Lettonie), Marco Haller (Autriche) Stefan Küng (Suisse), Jan Tratnik (Slovénie), Matteo Jorgenson (USA) et Ben Healy (Irlande).

À l'issue d'une course longtemps soporifique mais fabuleuse dans son dernier tiers, devant une foule en délire, un Belge et deux Français monteront tout à l'heure sur le podium parisien. 

Remco Evenepoel is the new Olympic Champion

Valentin Madouas
Christophe Laporte

What a race...?#CyclingRoad #Cycling #OlympicCycling #Paris2024

— UCI (@UCI_cycling) August 3, 2024

L'autre favori belge a chuté en vue de l'arrivée, apparemment sans gravité. "J'ai mal évalué le virage", a-t-il expliqué. Il a franchi la ligne à la 37e place et n'a pas démérité, tout comme les deux autres membres d'une impressionnante formation belge, Tiejs Benoot et Jasper Stuyven qui ont apporté leur pierre à l'édifice.

À 24 ans, Remco Evenepoel devient le plus jeune champion olympique de la course en ligne sur route. Derrière lui à un peu plus d'une minute, et séparés de quelques secondes, Valentin Madouas et Christophe Laporte poursuivent la belle moisson de médailles françaises !

SHOW ME THAT PHOTO IN 4K DEFINITION!

HARDEST CYCLING CELEBRATION ON THE HARDEST FINISH LINE IN CYCLING HISTORY.

REMCO TAKE A BOW.#Paris2024 pic.twitter.com/L7I4j7ZqRU

— Lewis (@VamosCiclismo) August 3, 2024

Derrière Remco Evenepoel, Valentin Madouas a en effet conservé sa deuxième place et Christophe Laporte est venu s'emparer de la troisième !

Le Belge, déjà troisième du dernier Tour de France, double la mise après sa médaille d'or du contre-la-montre, non sans une grosse frayeur à la fin ! Un moment à une minute, il a fait le gros du travail pour reprendre un à un tous ses adversaires. Derrière lui, Valentin Madouas devrait conserver sa deuxième place.

Remco Evenepoel avait porté son avance à 1'15" quand il a subi une crevaison en passant devant le Louvre ! Mais un changement de vélo ultra rapide lui a permis de repartir et il ne devrait pas perdre sa victoire. Derrière Madouas, Marco Haller a été lâché par Laporte, Jorgenson, Küng et Healy qui devraient se disputer la médaille de bronze. 

Après cette dernière montée, Evenepoel a 55 secondes d'avance sur Madouas et 1'25" sur le groupe composé de Laporte, Jorgenson, Küng, Healy et Haller. Alaphilippe et Tratnik sont quelques secondes plus loin, et quelques longueurs devant le groupe Van der Poel / Van Aert. L'ambiance est incroyable, d'autant plus avec trois Français en lice, à des degrés divers, pour le podium. 

Julian Alaphilippe, accompagné de Jan Tratnik, a pris quelques longueurs d'avance sur le groupe Van der Poel / Van Aert. Devant, ça tient toujours pour Madouas même s'il continue de perdre du terrain sur Evenepoel. L'enjeu n'est plus la victoire pour le Brestois, mais bien la deuxième place. 

Une médaille d'or aujourd'hui pour Evenepoel serait sa seconde de ces Jeux après celle obtenue en contre-la-montre le week-end dernier. À 35 secondes du Belge, Valentin Madouas a encore 50 secondes d'avance sur le groupe de poursuivants qui comprend Christophe Laporte.

15 km to go

Remco Evenepoel increases the pace and leaves Valentin Madouas behind

The gap is 11 seconds to the French rider and 1m15s to the chasing group.

He's a man on a mission and that mission is gold #CyclingRoad #Cycling #OlympicCycling #Paris2024 pic.twitter.com/iNp0uXnlWt

— UCI (@UCI_cycling) August 3, 2024

Remco Evenepoel a maintenant pris une quinzaine de secondes d'avance sur Valentin Madouas qui précède lui-même d'une minute le groupe de cinq (Laporte, Jorgenson, Küng, Healy et Haller) suivi à dix secondes encore du groupe Alaphilippe / Van der Poel / Van Aert. La troisième et dernière ascension de la butte Montmartre est toute proche mais ne devrait rien y changer pour la première place et, on l'espère, la deuxième. Reste que... et si nous avions deux Français sur le podium à Paris ? 

Valentin Madouas et Remco Evenepoel avaient, il y a quelques instants, une minute d'avance sur leurs cinq poursuivants les plus proches, qui étaient eux-mêmes en train d'être rattrapés par le groupe suivant. Mais au moment où nous écrivions cela, le Belge a porté une attaque peut-être décisive !

Derrière le duo de tête, on trouve désormais à 50 secondes un groupe de poursuivants qui comprend un autre Français, Christophe Laporte, en compagnie de Jorgenson, Küng, Healy et Haller. Le groupe suivant, rejoint par Aranburu, Ayuso, Bettiol, Stuyevn et quelques autres, est à 1'15" désormais. Julian Alaphilippe, Wout Van Aert et Mathieu Van der Poel en font toujours partie. 

Evenepoel et Madouas ont maintenant plus de 40 secondes d'avance sur un groupe composé de 17 coureurs. Mais celui-ci est déjà en train d'exploser, nous ferons un nouveau points dans quelques instants. 

Valentin Madouas et Remco Evenepoel ont maintenant porté leur avance à 20 secondes sur Healy, Küng et Haller. Laporte et Jorgenson sont à 40 secondes, suivis à quelques longueurs par Van der Poel, Van Aert, Alaphilippe, Pedersen et Mattews. Les trois Français sont dans le top 12 !

26 km to go

Remco Evenepoel and Valentin Madouas are still at the front of the race with several riders attacking behind and trying to make it to the front group #CyclingRoad #Cycling #OlympicCycling #Paris2024 pic.twitter.com/EWSWaoBVuh

— UCI (@UCI_cycling) August 3, 2024

Il n'y a plus que deux hommes en tête, Remco Evenepoel et... Valentin Madouas, le Français ayant été le seul à prendre la roue du champion du monde belge. Quelques secondes plus loin vient Ben Healy, puis Küng et Haller à dix secondes. Van der Poel et Van Aert sont à 40 secondes environ avec Pedersen, Alaphilippe, Michael Mattews, Jorgenson et le troisième coureur français, un Christophe Laporte bien revenu !

Cette seconde montée de la butte Montmartre a vu Haller et Küng décrocher du groupe de tête alors qu'après un gros travail de son équiper Dylan Van Baarle, Mathieu Van der Poel a porté une nouvelle attaque et que seul Wout van Aert a semble-t-il été en mesure de le suivre. Nous ferons un point dans quelques instants.

Pedalling in Paris #CyclingRoad #Paris2024 pic.twitter.com/ZT6R98JVuc

— UCI (@UCI_cycling) August 3, 2024

En abordant pour la seconde fois la butte Montmartre, les cinq hommes de tête ont porté leur avance à 45 secondes sur leurs poursuivants. Que va-t-il se passer ici, d'un côté comme de l'autre ? 

À moins de 4 km du second passage à Montmartre, Healy a été repris et fait désormais partie d'un groupe de cinq leaders qui comprend aussi Madouas, Küng, Haller et bien sûr Evenepoel, à la manœuvre depuis qu'il est revenu sur les poursuivants dont plusieurs (Wright, Woods) ont lâché prise. Leur avance est d'un peu plus d'une demi-minute sur le peloton dans lequel se trouvent les autres favoris que sont Van Aert, Van der Poel, Perdersen, Pidcock, Alaphilippe... 

Après avoir fait la jonction avec le second groupe de poursuivants (celui de Van der Poel, Van Aert, Alaphilippe...) et l'avoir lâché, Remco Evenepoel est maintenant revenu sur le premier (Madouas, Wright, Politt...). Ces deux groupes ont respectivement 30 (un peu moins même) et 50 (un peu moins même) secondes de retard sur Ben Healy. 

À une dizaine de kilomètres de la seconde ascension de la butte Montmartre, Healy a porté son avance à 30 secondes sur ses sept poursuivants et à 45 sur le deuxième groupe que Stephen Williams (équipier de Pidcock et Wright pour la Grande-Bretagne), Pedersen et plusieurs autres sont en train de rattraper. La course reste très indécise !

Après cette première des trois montées de Montmartre, Ben Healy a une petite vingtaine de secondes d'avance sur Lutsenko, qui va être repris par le groupe de six poursuivants (Madouas, Wright, Küng, Politt, Haller et Woods), et une cinquantaine sur un autre qui comprend Van der Poel, Van Aert, Julian Alaphilippe, Matteo Jorgenson (USA) et Toms Skujins (Lettonie). 

La première montée de la butte Montmartre a fait des dégâts : Healy a lâché Lutsenko, Shanbayar a décroché du groupe de chasse et derrière, Van der Poel est passé à l'attaque et Wout van Aert a aussitôt pris sa roue. Plusieurs autres favoris, dont Julian Alaphilippe, s'accrochent pour l'instant. Nous ferons un point dans quelques instants. 

Les coureurs sont passés devant le Louvre et cette course longtemps ennuyeuse se transforme en œuvre d'art à l'abord de la butte Montmartre, noire de monde sur les côtés de la route. Les écarts donnés précédemment n'ont pas beaucoup évolué depuis. Mads Pedersen est rentré mais au prix d'un gros effort, ça va aussi pour Evenepoel apparemment. 

Matej Mohoric (Slovénie) a subi une crevaison, Mads Pedersen (Danemark) vient de changer de vélo et Remco Evenepoel a lui aussi appelé sa voiture semble-t-il. Sale temps pour certains favoris, alors que les autres sont toujours à 1'15" de Lutsenko et Healy. Ces derniers ne devancent plus le groupe de chasse que d'un peu plus de 15 secondes. 

Comme nous le disions, ils sont désormais sept : Madouas (France), Wright (Grande-Bretagne), Küng (Suisse), Politt (Allemagne), Haller (Autriche), Woods (Canada) et Sainbayar (Mongolie) qui s'accroche. Ils sont à 30 secondes du duo de tête composé de Lutsenko (Kazakhstan) et Healy (Irlande), et leur avance sur le peloton est de 1'15". La première ascension de la butte Montmartre et de ses pavés est à un peu plus de 5 km.

L'écart est toujours de 15 secondes entre le duo de tête et les poursuivants qui sont maintenant 11, mais il est désormais de près d'une minute entre ce trio et le peloton des favoris au sein duquel se trouvent toujours les Belges, Néerlandais et Danois. 

Nils Politt (Allemagne) vient de placer une accélération, suivi de Valentin Madous (France) et Michael Woods (Canada)... Les attaques se succèdent derrière et à l'instant, Fred Wright (Grande-Bretagne) vient de rejoindre ce trio qui, du coup, est un quatuor. Leur retard est d'une quinzaine de secondes sur les deux leaders, Healy et Lutsenko, et ils ont une avance équivalente sur le peloton. 

Jambaljamts Sainbayar vient de tenter sa chance en s'extrayant du peloton et de prendre quelques secondes d'avance. En tête, Healy et Lutsenko ont toujours une petite trentaine de secondes d'avance. Après Meudon et Issy-les-Moulineaux, ce sera Malakoff, Montrouge... et Paris !

Leaders (ci-dessous, quand Mullen était encore avec Healy et Lutsenko) et poursuivants sont dans la descente et foncent vers Paris, se faisant même flasher ! L'écart est toujours d'un peu moins de 30 secondes. 

68 km to go

Three riders remain in front with a 32 second gap to the peloton

Ben Healy
Ryan Mullen
Alexey Lutsenko #CyclingRoad #Cycling #OlympicCycling #Paris2024 pic.twitter.com/mDYlwXwOq8

— UCI (@UCI_cycling) August 3, 2024

Le peloton est passé au sommet du Pavé des Gardes avec 30 secondes de retard sur le duo de tête, et en reprenant Mullen pile à ce moment-là. Et Remco Evenepoel, encore lui, a porté aussitôt une nouvelle attaque – mais sans succès. Les Français sont discrets pour l'instant... 

Mullen s'est relevé, Healy et Lutsenko ont creusé à nouveau l'écart et tout ce beau monde s'apprête à aborder la côte du Pavé des Gardes, dernière difficulté avant Paris et celles de Belleville (deux fois) et surtout Montmartre (trois fois). La course peut se décider à partir de maintenant, mais va-t-elle se décider maintenant ? 

Alors que le retard du peloton sur le trio de tête n'était plus que de 7/8 secondes, Remco Evenepoel a porté une sérieuse accélération à environ 4,5 km de la côte du Pavé des Gardes. Joue-t-il sa propre carte ou celle de Wout Van Aert ? Lui-même ne le sait peut-être pas encore...

... mais plus pour longtemps car après que Viviani a été lâché, les deux Irlandais et Lutsenko n'ont plus qu'une dizaine de secondes d'avance sur le peloton au sein duquel Mattias Skjelmose vient d'être victime d'une crevaison – une mauvaise nouvelle pour Mads Pedersen et les Danois. 

Après une petite accélération de Remco Evenepoel, Tiejs Benoot a pris la relève dans la côte de Châteaufort et le retard du peloton, de plus en plus réduit, n'est plus que de moins de 30 secondes sur la tête. Devant, Mullen s'est relevé et ils sont désormais quatre en tête, dont les deux Irlandais. 

Tels ont bien sûr les écarts entre Viviani et Mullen d'un côté, Healy et Lutsenko de l'autre, et entre ces deux derniers d'un côté, le peloton de l'autre. La côte de Châteaufort a été avalée par les deux duos, celle de Bièvres est à environ un kilomètre et il ne restera plus que celle du Pavé des Gardes avant l'entrée dans Paris. 

Nous avions quatre duos en tête, il n'y en a plus que trois et bientôt deux : Healy et Lutsenko ont dépassé (et déposé) Lagane et Kagimu pour pointer désormais à une minute de Mullen et Viviani. Le peloton, que Tratnik et Vauquelin ont vite réintégré, se trouve une trentaine de secondes plus loin. 

89 km to go

Elia Viviani and Ryan Mullen are the only two riders of the breakaway who still remain in front, with a 1m38 gap #CyclingRoad #Cycling #OlympicGames #Paris2024 pic.twitter.com/KP8PUm6DCq

— UCI (@UCI_cycling) August 3, 2024

Healy et Lutsenko ont maintenant pris un peu d'avance sur le peloton et se sont lancés à la poursuite des deux hommes de tête. Avec un équipier devant en la personne de Muller, Healy a peut-être un bon coup à jouer. Ils sont à 1'15" et quelques secondes devant un troisième duo composé de Jan Tratnik (Slovénie) et Kévin Vauquelin (France). 

Sans surprise, Rougier-Lagane et Kagimu ont lâché prise et il n'y a plus que deux coureurs en tête : Viviani l'Italien et Ryan Mullen, dont on rappelle qu'il est l'équipier de Healy qui vient de poretr une attaque. Derek Gee (Canada) en a porté une autre, imité ensuite pas Alexey Lutsenko (Kazakhstan). 

Après que Valentin Madouas a fait un passage en tête, Ben Healy (Irlande) vient de porter une accélération dans la côte de Saint-Rémy. Mais le peloton reste groupé pour l'instant. Conséquence de cette attaque assez sérieuse, l'écart avec les cinq de tête vient de passer en un clin d'œil de 2'10" à 1'45". 

Sous l'impulsion d'Elia Viviani qui demande du soutien à ses compagnons d'échappée, l'écart est stabilisé autour de deux minutes. On en profite pour regarder comme cette course des Jeux olympiques s'est jouée lors des dernières éditions. Eh bien, si Carapaz s'est imposé en solo en 2021 après une attaque à 6 km du but, cela sest terminé par un sprint à deux en 2016, 2012, 2004 et 1996, et par un sprint en petit groupe en 1992. Avant Tokyo, la dernière arrivée en solo est celle de Jan Ullrich, parti à 3 km de la ligne. 

C'est bien sûr la distance qui reste à parcourir avant l'arrivée au Trocadéro. L'écart est de deux minutes tout pile entre les cinq hommes de tête et le peloton, entre les côtes d'Herbouvilliers et de Saint-Rémy-lès-Chevreuse. Van der Poel, Evenepoel, Van Aert, Pedersen, Alaphilippe, Guirmay, Pidcock, Bettiol et les autres sont toujours bien au chaud dans le peloton. 

La poursuite est lancée car, après avoir atteint trois minutes, l'écart s'est mis à redescendre très vite et il n'est plus que de 2'20" après la côte de Senlisse. Celles d'Herbouvilliers, de Saint-Rémy-lès-Chevreuse, de Châteaufort, de Bièvres et du Pavé des Gardes vont se succéder dans les 35 kilomètres à venir. Elles font à peu près de un à 1,5 km, et atour de 5% de moyenne pour des efforts brefs mais intenses. 

Le retard du peloton frôle à nouveau les trois minutes, mais c'est sans doute reculer pour mieux sauter alors que les cinq leaders sont à trois kilomètres ou un peu plus du pied de la côte de Senlisse. Les deux coureurs lâchés par ce groupe il y a quelques minutes ont été repris par le peloton, il n'y a donc plus d'intercalés. Alex Kirsch le Luxembourgeois est maintenant revenu dans le peloton après sa chute sans gravité.

Deux des sept coureurs de tête cités il y a quelques instants ont lâché prise : Achraf Ed Doghmy le Marocain, une fois de plus et sans doute pour de bon, et Thanakhan Chaiyasombat le Thaïlandais. L'écart avec le peloton est stable, à deux minutes et demie. La côte de Senlisse est à une dizaine de kilomètres, et l'on devrait assister au premier vrai démarrage de la course – avant l'emballage final une fois tout ce beau monde réuni et dans Paris. À noter une chute, il y a quelques minutes, du coureur luxembourgeois Alex Kirsch.

Cela n'a pas traîné. À peine avions-nous eu le temps de finir le post précédent que les deux premiers groupes ont fusionner pour n'en faire plus qu'un, composé de sept éléments : Viviani (Italie), Mullen (Irlande), El Doghmy (Maroc), Rougier-Lagane (Maurice), Bouglas (Grèce), Chaiyasombat (Thaïlande), Kagimu (Ouganda) et Manizabayo (Rwanda), qui avait été le tout premier à attaquer au départ de Paris. 

En tête, en tout cas, puisque l'écart n'est plus que d'une cinquantaine de secondes entre les hommes de tete et leurs poursuivants. Le peloton, lui, se trouve trois minutes plus loin environ. Il reste une quinzaine de kilomètres avant la côte de Senlisse. 

Tels sont désormais les écarts, à quelques secondes près toujours, entre les trois groupes de tête, de chasse et des favoris. La prochaine côte sera celle de Senlisse, première d'une série de six en une quarantaine de kilomètres et avant l'entrée sur le circuit final dans Paris à parcourir trois fois. Celui-ci comprendra les trois passages très attendus de la butte Montmartre et les deux (intercalés) dans la côte de Belleville, non répertoriée mais elle aussi ardue. 

Les écarts sont descendus à moins de trois minutes et moins de six minutes entre les cinq échappés, les trois poursuivants et le peloton. Le pied de la côte de Port-Royal est tout proche désormais. Et cette plus longue course des Jeux olympiques devrait bientôt s'animer !

The (very) big loop of Paris!
Today, the cyclists will compete on the longest distance ever covered at an Olympic Games.
Who will be the winner at the end of the 273 km route?
See you at the Trocadero at the end of the day!
-
La (très) grande boucle de Paris !
Les… pic.twitter.com/lP8IxzFHUO

— Paris 2024 (@Paris2024) August 3, 2024

Ce même Gleb Syritsa a désormais été repris par le peloton. Les hommes de tête ne sont plus qu'à 5 km de la côte de Port-Royal et deux de la mi-course. On rappelle qu'ils ont pour noms Achraf Ed Doghmy (Maroc), Christopher Rougier-Lagane (Maurice), Thanakhan Chaiyasombat (Thaïlande), Charles Kagimu (Ouganda) et Eric Manizabayo (Rwanda). Soit quatre représentant du continent africain et un du continent asiatique. 

Le coureur russe Gleb Syritsa a maintenant été lâché par les autres poursuivants que sont Elia Viviani (Italie), Ryan Mullen (Irlande) et Georgios Bouglas (Grèce). Ce trio a désormais quatre minutes de retard sur les cinq hommes de tête et quatre d'avance sur le peloton. Mais par rapport à ce que nous écrivions dans le post précédent, pas d'inquiétude : la course ne devrait pas tarder à s'animer, pour notre plus grand plaisir.

La course est tellement calme qu'on en est réduits à pointer les écarts qui diminuent lentement – mais sûrement, certes. ils sont de cinq et huit minutes désormais. Les coureurs ont franchi le cap des trois (longues) heures de course, mais pas encore la mi-distance. 

Après celles des Gardes, de Saint-Germain-en-Laye et des Mesnuls, celle de Port-Royal, peu après Montigny-le-Bretonneux, n'est plus qu'à une vingtaine de kilomètres (0,9 km à 5% de moyenne). Quand les coureurs l'atteindront, ils seront pile à la mi-course. Les écarts sont de 6'30" entre les échappés et les poursuivants, et de 9'30" entre ces poursuivants et le peloton. 

C'est plus qu'une tendance, et c'est d'ailleurs tout à fait logique. Toujours est-il que l'avance des cinq hommes de tête (Ed Doghmy, Rougier-Lagane, Chaiyasombat, Kagimu et Manizabayo) est retombée à sept minutes sur les quatre intercalés (Viviani, Syritsa, Mullen et Bouglas) et d'un peu plus de 9'30" sur le peloton qui comprend toujours chacun des favoris et des outsiders. Le cap des 100 km a été dépassé. 

Les écarts continuent de descendre sur cette course pas très passionnante pour l'instant. ils sont de huit minutes entre le groupe de tête (dans lequel Manizabayo s'est arrêté quelques secondes en raison d'un souci mécanique avant de reprendre sa place parmi les échappés) et les quatre intercalés (dont Viviani pour l'Italie, ci-dessous), et de 11 minutes entre le groupe de tête et le peloton. La côte de Port-Royal est à une trentaine de kilomètres. C'est ensuite que les difficultés commenceront à s'enchaîner – et la course, on l'espère, à s'animer. 

Early days in the #CyclingRoad Race at #Paris2024 @eliaviviani () has jumped out as part of a second breakaway quartet.

A quick bike change too for Josh Tarling (). No dramas. pic.twitter.com/dbbXZhv1hi

— INEOS Grenadiers (@INEOSGrenadiers) August 3, 2024

On parle de l'écart, bien sûr. Comme on pouvait s'y attendre, celui-ci est désormais de 12'30 alors que le retard du peloton sur les intercalés, lui, est de trois minutes et demie. Hool (Pays-Bas), Benoot (Belgique) et Bjerg (Danemark), notamment, sont à la manœuvre en tête du peloton. 

Après Les Bréviaires, les coureurs remontent maintenant vers le nord, jusqu'à la plaine de Versailles qu'ils ont déjà traversée tout à l'heure, puis ils redescendront au sud-est de Paris. En tête, un opiniâtre Ed Doghmy vient de revenir sur le groupe des échappés et ils sont donc à nouveau cinq en tête. Le groupe de chasse est à 10 minutes et le peloton à 14'30". Après les équipiers de Van der Poel pour les Pays-Bas et de Pedersen pour le Danemark, Tiejs Benoot se porte maintenant aux avant-postes de ce peloton pour la Belgique. 

Brillant lors du contre-la-montre le week-end dernier, où une crevaison l'a privé au minimum d'un podium, le Britannique vient, comme Julian Alaphilippe il y a un petit moment, de changer de vélo. L'écart a légèrement diminué jusqu'à 14'45 pour l'instant entre la tête et le peloton, avec les quatre intercalés un peu plus de quatre minutes devant ce même peloton. 

Étonnamment peut-être, l'écart atteint désormais les 15 minutes entre les quatre hommes de tête et le peloton, ce qui peut paraître beaucoup étant donné la taille de celui-ci. D'un autre côté, on peut supposer que ces gens savent ce qu'ils font. Et ce même peloton a quatre minutes de retard sur les quatre hommes qui se sont intercalés. Après Méré et Les menuls, la côte des Mesnuls est désormais passée. 

Après une attaque de Santiago Buitrago (Colombie), quatre coureurs ont faussé compagnie au peloton : Elia Viviani (Italie, équipier d'Alberto Bettiol), Gleb Syritsa (Russie, mais pas sous les couleurs du pays), Ryan Mullen (Irlande, équipier de Ben Healy) et Georgios Bouglas (Grèce). Ils ont déjà pris près de deux minutes au peloton qui en compte lui-même 14 de retard des quatre échappés, avec Ed Doghmy intercalé à une trentaine de secondes de la tête.

Le coureur marocain a une nouvelle fois perdu le contact avec ses quatre compagnons d'échappée, apparemment en raison d'une crevaison cette fois. L'écart est désormais de 13 minutes entre la tête et le peloton, en tête duquel les choses ont l'air de bouger un petit peu, et le rythme de s'accélérer. Peut-être. 

Ça y est: à l'approche des deux heures de course, l'écart a franchi pour la première fois les dix minutes et il est même désormais supérieur à 11. Il faut dire que le peloton, en tête duquel on a vu apparaître Ben Healy l'Irlandais ou les deux coureurs allemands Politt et Schachmann, avance à une allure très modérée en ce moment. À noter un changement de vélo, à l'instant, pour Julian Alaphilippe.

Bientôt, mais pas encore tout de suite puisque les cinq échappés, dont l'avance est tranquillement remontée à huit minutes, en sont à 14 km. Sur leur route depuis Saint-Germain-en-Laye et jusqu'à cette courte montée, il y a Fourqueux, Feucherolles, Crespières, Mareil-sur-Mauldre, Beynes ou Saux-Marchais, en passant par la plaine de Versailles et la vallée de la Mauldre. Le retour sur Paris est encore loin. 

Beautiful @Paris2024

Amazing to see the riders go through the amazing landmarks of the City of Light #Cycling #RoadCycling #OlympicCycling pic.twitter.com/L9FDR6vu9z

— UCI (@UCI_cycling) August 3, 2024

Parmi les nations à quatre coureurs, si la Grande-Bretagne et la Slovénie, comme les Pays-Bas ou le Danemark, tiennent en Tom Pidcock et Matej Mohoric de solides candidats "prioritaires" à la victoire ou au podium, la situation est un peu plus compliquée pour la Belgique, avec Evenepoel et Van Aert (et deux coureurs à ne pas écarter non plus, Stuyven et Benoot), et peut-être aussi la France où Alaphilippe, mais aussi Christophe Laporte, Valentin Madouas et Kévin Vauquelin sont tous en mesure de jouer leur propre carte selon les circonstances de course. 

Les deux équipiers de Mads Pedersen (Danemark) et les deux de Mathieu van der Poel (Pays-Bas) passent la majeure partie de leur temps aux premières loges dans le peloton. On remarque aussi que les coureurs se regroupent quelquefois entre équipiers habituels, c'est-à-dire membres de la même équipe sur toutes les autres courses. Parmi celles-ci, Soudal - Quick Step souligne qu'elle compte rien moins que Julian Alaphilippe et Remco Evenepoel en course aujourd'hui, qui plus est parmi les plus "médaillables". 

pic.twitter.com/RNJ2bh2hg4

— Soudal Quick-Step Pro Cycling Team (@soudalquickstep) August 3, 2024

L'avance des échappés, de nouveau à cinq, est retombée assez rapidement à six minutes, mais elle s'est à nouveau stabilisée maintenant. Bref, la situation est sous contrôle pour le peloton. 

Apr!s une petite cinquantaine de kilomètres parcourus entièrement en ville, les hommes de tête viennent d'entrer en vallée de Chevreuse. La moyenne est pour l'instant légèrement supérieure à 40 km/h. Il est bien sûr trop tôt pour que la course ne "s'ouvre", même si un Mathieu van der Poel, principal favori aujourd'hui, aime quand elle le fait assez tôt. C'est dans ce cas de figure que résident ses chances de victoires par rapport à Van Aert ou Pedersen, sans doute meilleurs finisseurs en cas de sprint groupé ou à quelques-uns. 

We have the first breakaway of the day ‍️

Christopher Rougier-Lagane
Thanakhan Chaiyasombat
Charles Kagimu
Eric Manizabayo
Achraf Ed Doghmy

The group is now over six minutes ahead of the peloton #Cycling #RoadCycling #OlympicCycling pic.twitter.com/YkOKw4pUZC

— UCI (@UCI_cycling) August 3, 2024

Le peloton ne laissera peut-être pas le groupe de tête creuser davantage l'écart puisque l'avance des quatre hommes de tête (Ed Doghmy a lâché prise encore une fois) est désormais stabilisée autour des sept minutes. La côte des Mesnuls (0,8 km à 7,2% de moyenne) est à un peu plus de 40 km. Les difficultés sont assez espacées pour l'instant mais elles vont se condenser un peu plus tard, nous en reparlerons. 

Today's route

13 climbs and a total elevation gain of 2,800m#Paris2024 #CyclingRoad pic.twitter.com/euPC1Ydhr1

— UCI (@UCI_cycling) August 3, 2024

Les 90 coureurs vont bientôt quitter la ville pour entrer dans la vallée de Chevreuse. Ils ne sont plus très loin de la côte de Saint-Germain-en-Laye qu'ils atteindront après avoir traversé Le Chesnay, La Celle-Saint-Cloud, Bougival, Croissy-sur-Seine et Le Peck. Une autre ascension, celle de la butte Montmartre à trois reprises dont la dernière à moins de 10 km de l'arrivée, sera peut-être le juge de paix de cette course, si celle-ci ne s'est pas décantée avant... L'avance des échappés est désormais de sept minutes. 

Après ses problèmes de guidon, le Marocain est maintenant revenu sur les quatre autres coureurs échappés. On en profite pour compléter la liste en rappelant que ceux-ci ont pour nom Christoher Rougier-Lagane (Maurice), Thanakhan Chaiyasombat (Thaïlande), Charles Kagimu (Uganda) et Eric Manizabayo (Rwanda), qui avait été le premier à sonner la charge dès le signal du départ, rue Gay-Lussac. 

Après avoir quitté Paris, les coureurs sont donc passés par Montrouge, puis Malakoff, Issy-les-Moulineaux, Meudon et, après la côte des Gardes, Chaville., direction Viroflay puis Versailles. Les quatre hommes de tête sont à 10 km environ de la seconde montée du jour, la côte de Saint-Germain (0,8 km à 6 % de moyenne). Ci-dessous, quelques photos prises quelques minutes avant le départ, place du Trocadéro.

And they’re off

With the Eiffel Tower standing proud, the men’s road race has now hit the roads of @Paris2024

Let’s make this a race to remember #Cycling #OlympicCycling #RoadCycling pic.twitter.com/XbSgVLIHCc

— UCI (@UCI_cycling) August 3, 2024

Alors que le peloton roule tranquillement, on va dire, dans la côte des Gardes, et pointe à six minutes des quatre hommes de tête, signalons que 15 pays ont remporté la médaille d'or en 20 courses olympiques masculines. C'est l'Italie en compte le plus (6) devant la France (3), alors que la Belgique, la Suède, l'Allemagne et ce qui était alors l'URSS en ont obtenu deux chacune. Grèce, Afrique du Sud, Danemark, Pays-Bas, États-Unis, Suisse, Espagne, Kazakstan et Équateur se sont imposés une fois. 

Les quatre hommes de tête, qui compte quatre minutes d'avance sur le peloton, viennent d'en terminer avec la côte des Gardes. Profitons du calme relatif de ce début de course pour indiquer qu'à trois reprises jusque-là, un Français s'est imposé dans cette course sur route des Jeux olympiques : Arnaud Blanchonnet en 1924 à Paris, Robert Charpentier en 1936 à Berlin et José Beyaert en 1948 à Londres. En tout, les coureurs tricolores ont obtenu sept médailles dont la dernière, en argent, au cou d'Arnaud Geyre en 1956 à Melbourne. 

Mikkel Bjerg et Michael Morkov, les deux équipiers de Mads Pedersen dans l'équipe du Danemark, se sont placés, depuis quelques kilomètres déjà, en tête du peloton. La côte des Gardes, première montée du jour, est à 2 km. En tête, Ed Doghmy a concédé quelques longueurs à ses compagnons de route puis carrément lâché prise. Les images montrent qu'il a un problème de guidon. 

Le public est massé en nombre le long de ce début de parcours, alors que les coureurs passent dans Montrouge. Les cinq hommes de tête ont désormais près de trois minutes d'avance et nous tenons sans doute d'ores et déjà l'échappée du jour. Combien de temps tiendra-t-elle ? 

Charles Kagimu (Ouganda) puis Achraf Ed Doghmy (Maroc) se sont maintenant joints aux trois hommes de tête et le quintet, comme le peloton, est à moins de 10 km de la côte des Gardes, première difficulté du jour (2,4 km à 5%). L'écart est d'environ une minute et demie. 

Le départ réel vient d'être donné et le représentatnt rwandais Eric Manizabayo s'est aussitôt porté en tête. Christopher Rougier-Lagane (Maurice) et Thanakhan Chaiyasombat (Thaïlande) ont pris sa route et le trio compte quelques secondes d'avance. Ci-dessous, le (petit) peloton juste avant le départ fictif place du Trocadéro. 

Size of the peloton. This just feels wrong#CyclingRoad pic.twitter.com/HULGVBE0QX

— La Flamme Rouge (@laflammerouge16) August 3, 2024

Le drapeau olympique vient de s'abaisser et les coureurs se sont mis en route. À noter que 37 (41%) d'entre eux étaient présent lors du Tour de France qui s'est terminé il y a deux semaines seulement. Wout Van Aert (ci-dessous) est celui qui détient le meilleur résultat aux Jeux avec une deuxième place en 2021 à Tokyo, devant Julian Alaphilippe qui, nous le disions un peu plus tôt, avait terminé quatrième à Rio en 2016. Mathieu van der Poel était forfait il y a trois ans après une chute en VTT, et se concentre cette année sur cette course à laquelle son père, Adrie, a pris part en 1980. 

#Paris2024

Wout, Tiesj, Dylan, Attila, Jan, Matteo and Christophe will represent their country. 

The action starts now!

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— Team Visma | Lease a Bike (@vismaleaseabike) August 3, 2024

Plus que trois minutes avant que les 90 engagés ne s'élancent de la place du Trocadéro pour longer la Seine en direction du départ réel, rue Gay-Lussac dans le 5e arrondissement. 

Si Arnaud De Lie n'est pas là, comme nous le disions à l'instant, l'équipe de Belgique n'en est sans doute pas moins la plus impressionnante du lot avec Remco Evenepoel et Wout Van Aert, déjà cité plus tôt dans ce direct, mais aussi Jasper Stuyven et Tiejs Benoot. On rappelle que Greg Van Avermaet avait remporté la médaille d'or en 2016 à Rio. Côté néerlandais, Mathieu Van der Poel aura Dylan van Baarle et Daan Hoole à ses côtés. 

Les 90 coureurs s'élanceront dans moins de dix minutes du Trocadéro. Quelques grands noms manqueront à l'appel, à commencer par celui de Tadej Pogacar qui a expliqué être fatigué après le Tour de France mais aussi admis que la non sélection de sa compagne, Urska Zigart, dans l'équipe féminine de Slovénie avait aussi pesé dans sa décision (ce que Luka Mezgec, qui aurait dû être un de ses équipiers, a même cité comme seule et unique raison de cette absence). Citons aussi le champion olympique en titre pour l'Équateur, Richard Carapaz, ou, parmi les coureurs en verve sur les courses d'un jour cette saison, Arnaud De Lie pour la Belgique.

Derrière les quelques favoris dont nous avons donné la liste précédemment, une flopée d'autres coureurs ont aussi de légitimes ambitions ce samedi à Paris. Parmi eux, on peut citer  pêle-mêle Biniam Girmay (Érythrée, vainque de trois étapes du Tour cette année et "porte-drapeau" du continent africain), Ben Healy (Irlande, très en vue au dernier Tour de France), Marc Hirshi (Suisse, vainqueur du récent Tour de République tchèque), Jhonathan Narvaez (Équateur), Tom Pidcock bien sûr (Grande-Bretagne, titré en VTT cross-country cette semaine), mais aussi Michael Matthews (Auatralie), Matteo Jorgensson (USA), Matej Mohoric (Slovénie) ou encore Alberto Bettiol (Italie).

Quelques spécificités de cette course à souligner : outre le fait que chaque équipe compte quatre, trois, deux ou un seul coureur (ce qui est le cas de 33 pays sur les 54 représentés au départs), un fait important à souligner est que les fameuses oreillettes, maudites pour certains sur les autres compétitions, sont ici interdites. Tout cela contribue à rendre, pour beaucoup parmi lesquels le sélectionneur tricolore Thomas Woeckler, cette course très indécise voire totalement imprévisible !

La France est l'un des cinq pays seulement (avec la Belgique, le Danemark, la Grande-Bretagne et la Slovénie) à disposer de quatre coureurs sur cette course. Si Julian Alaphilippe a déjà pris part au rendez-vous olympique à Rio en 2016 (avec une belle 4e place à la clé après avoir mené puis malheureusement chuté dans la dernière descente), ses trois équipiers Christophe Laporte, Valentin Madouas et Kévin Vauquelin (vainqueur d'une étape sur le Tour de France il y a quelques semaines) sont tous des néophytes – aux Jeux en tout cas. 

Grand fan des Jeux olympiques, Julian Alaphilippe a fait l'impasse sur le Tour de France, après avoir préparé le Giro, pour se préparer sur les hauteurs de San Pellegrino en Italie puis participer tout récemment au Tour de République tchèque lors duquel il a remporté une étape (comme au Giro d'ailleurs). Il fait partie des principaux outsiders, un cran sans doute derrière Wout Van Aert (Belgique) ou Mads Pedersen (Danemark), et représente sans doute la meilleure chance de médaille pour la France à domicile.

Deux favoris se détachent logiquement sur ce parcours pour "puncheurs" qui consiste en deux grandes boucles à l'ouest et au sud-ouest de Paris dans les départements des Hauts-De-Seine, des Yvelines et de l'Essone, puis un circuit à parcourir trois fois au cœur de la capitale. Ils ont pour nom Remco Evenepoel pour la Belgique et Mathieu Van der Poel pour les Pays-Bas, soit tout simplement les deux derniers champions du monde.

Avec 273 km très vallonés à parcourir, avec un dénivelé d'environ 3000 mètres et une petite vingtaine de courtes mais souvent rudes montées (en comptant les non répertoriées), c'est un vrai parcours de Classique que vont affronter aujourd'hui les 90 engagés qui s'élanceront à 11h de la place du Trocédéro, avec la Tour Eiffel en toile de fond, pour longer la Seine jusqu'à l'endroit où sera donné le départ réel, rue Gay-Lussac. 

Today’s Schedule

It’s time for the men’s road race to get underway and it’s set to be a thrilling battle

Check out the final startlist below ⬇️#OlympicCycling #Cycling #RoadCycling

— UCI (@UCI_cycling) August 3, 2024

Bienvenue à toutes et à tous sur notre site pour suivre en direct commenté la course Élite hommes des Jeux olympiques de Paris 2024. Le départ sera donné à 11h00.